Une petite introduction
Depuis une trentaine d'années, les apiculteurs ont pu constater une mortalité inquiétante des abeilles dans de nombreux pays. Ainsi, certaines ruches peuvent perdre jusqu'aux trois quarts de leur population, sans explications. Les causes plausibles sont nombreuses ainsi que les questions quant aux conséquences de cette disparition.
Combien de temps les abeilles vont-elles survivre dans un environnement en dégradation ?
Trouverons-nous la véritable origine du problème? que se passerait-il si nos butineuses favorites devaient disparaître ?
La médiatisation du problème est-elle suffisante?
Autant d'interrogations auxquelles nous essayons de répondre; consultez nos articles et rubriques pour en savoir plus et vous informer de la situation actuelle!
N.d. R. : Les mots de couleur rouge dans les articles sont définis dans notre lexique, situé dans la partie gauche du blog.
lundi 7 mars 2011
L'Opéra Garnier, refuge urbain pour des abeilles en détresse.
C'est ainsi qu'il y a quelques années, Jean Paucton, apiculteur ayant fait un stage d'apiculture, a ramené une ruche dans son appartement à Paris. L'expérience s'est montrée bénéfique puisque ses abeilles ont produit beaucoup plus que dans l'environnement rural où elles étaient auparavant (dans la Creuse). Mais la ruche étant sur un balcon d'immeuble où logeaient d'autres personnes, Jean Paucton a été obligé de la déplacer sur le toit de l'Opéra Garnier, où il travaille en tant qu'accessoiriste. Puis un homme ayant entendu parlé de sa ruche, est venu prendre des photos. C'était Yann Arthus Bertrand, qui a par la suite publié les photos dans le magasine "Paris Match". Suit à cela, "Les abeilles de l'Opéra Garnier" sont devenues un phénomène dans la ville, ce qui a permis à l'apiculteur d'installer encore plus de ruches, dont les locataires peuvent aller chercher du pollen parmi les nombreux jardins, fleurs et autres arbres fruitiers en tous genres, afin de produire un excellent miel qui participe à la réputation de l'Opéra Garnier et est vendu dans sa boutique.
Ce phénomène s'est aujourd'hui développé dans toute la France : sur la Cathédrale et l'Opéra de Nantes ou encore sur l'Opéra de Lille. C'est donc un lueur d'espoir pour les abeilles, peut-être les Hommes commencent-ils à prendre conscience de l'importance des abeilles ou de la gravité de leur situation. C'est en tout cas le genre d'actes qui pourraient surement, un jour, sauver nos amies butineuses.
M.B.
dimanche 6 mars 2011
Des solutions contre la disparition des abeilles
La solution la plus évidente est bien sur de limiter l'utilisation des pesticides, insecticides et fongicides sur les plantes, que ce soit les rosiers de son jardin ou une exploitation agricole de plusieurs hectares. Ces produits peuvent être utilisés raisonnablement : à l'heure d'aujourd'hui, les vaporisation des cultures sont trop récurrentes.
Une deuxième solution serait de déplacer les cheptels apicoles en milieu urbain : Les pesticides y sont bien moins utilisés que dans les campagnes, et les insectes ravageurs ne sont presque pas présents : les espaces verts des villes seraient donc un milieu adéquat pour la besogne de nos butineuses. Bien sur, il existe la pollution des gaz d’échappements, mais le rejet de CO2 dans l'air n'a pas de grande conséquence pour les abeilles.
En somme, il faudrait que agriculteurs et apiculteurs travaillent ensemble pour trouver un terrain d'entente; les pesticides permettent agriculteurs d'éviter de lourdes pertes de rendement, mais ces derniers ont impérativement besoin de la pollinisation pour pouvoir semer leurs plantes. Ainsi il faut trouver des doses d'insecticides relativement efficaces pour satisfaire les besoins des agriculteurs et qui resteraient assez faibles pour condamner les butineuses.
A.B.
jeudi 3 mars 2011
Le frelon asiatique, un prédateur sans pitié
A.B.
Les ondes électromagnétiques
A.B.
mercredi 2 mars 2011
Les pesticides: une des causes de la disparition des abeilles
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on a recours massivement à l'emploi des phytosanitaires. La France en est l'un des plus gros consommateurs avec le Danemark et les E-U. Et ces phytosanitaires sont de plus en plus performants. Actuellement quelques dizaines de grammes par hectare (10.000 m carré) suffisent.
Le plus gros risque pour les abeilles se situerait donc dans les mélanges de pesticides...
Le Gaucho n'est pourtant pas le seul pesticide nocif pour les abeilles, mais c'est l'unique plus ou moins connu du grand publique.
A.B.